DEFENDRE
Défendre les droits et intérêts collectifs
2023 est bien sûr l’année de la réforme des retraites pour laquelle la CAPEB est consultée en amont de la sortie du texte (via son organisation interprofessionnelle, l’U2P). Si elle se réjouit d’avoir été entendue pour que certaines dispositions soient plus favorables à l’issue de la consultation (ou moins défavorables…), le texte proposé ne lui convient pas pour autant. Il s’agit bien d’un projet porté par le Gouvernement. 2023 est aussi une année particulière pour un syndicat comme la CAPEB. Le contexte de tensions au Parlement et les actions du Gouvernement déstabilisent les zones d’influence dites « classiques ».
La CAPEB doit faire preuve d’adaptation quasi quotidienne, par exemple :
- Un effet d’annonce sur la fin des chaudières gaz qui ne seront finalement pas interdites mais qui ne bénéficieront pas d’aides non plus.
- La réforme au 1er janvier 2024 des aides pour la rénovation énergétique (MaPrimeRénov’) qui se décide dans les derniers jours de 2023 et qui va à l’encontre de tout bon sens.
- Le flou sur les taux de TVA malgré un engagement oral du ministre de l’Économie.
Ce que la CAPEB a néanmoins pu obtenir, entre autres :
- MaPrimeAdapt’ pour le maintien à domicile : pas de qualifications obligatoires
- GNR : une suppression étalée dans le temps, mais une concurrence avec le monde agricole renforcée pour laquelle il va falloir encore agir en 2024 aux côtés de la CNATP
- ZFE à Nantes Métropole : un planning raisonnable de déploiement qui ne mettra pas en danger l’activité des entreprises